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Les bateaux croisés

20 Octobre 2013 , Rédigé par Claude Publié dans #navigation

Durant notre ballade de septembre nous avons croisé différents bateaux, en voilà un aperçu non exhaustif.

Un petit cargo devant la baie des Saintes Maries

Un petit cargo devant la baie des Saintes Maries

Un car-ferry en baie de Marseille

Un car-ferry en baie de Marseille

Un voilier, comme nous privé de vent

Un voilier, comme nous privé de vent

Un pointu rentrant de la pêche

Un pointu rentrant de la pêche

Un voilier au moteur devant le cap du Bec d'aigle

Un voilier au moteur devant le cap du Bec d'aigle

Le Banque Populaire d'Armel Le cléach à la Ciotat

Le Banque Populaire d'Armel Le cléach à la Ciotat

Un voilier pris en chasse en direction de Porquerolles

Un voilier pris en chasse en direction de Porquerolles

Un splendide quetch au moteur

Un splendide quetch au moteur

Un voilier en acier toutes voiles dehors et moteur à plein régime !

Un voilier en acier toutes voiles dehors et moteur à plein régime !

Encore un voilier privé de vent !

Encore un voilier privé de vent !

La Frégate Jean de Vienne en baie de Toulon

La Frégate Jean de Vienne en baie de Toulon

Un remorqueur traqueur de sous-marin en baie de Toulon

Un remorqueur traqueur de sous-marin en baie de Toulon

Un cargo en baie de Marseille

Un cargo en baie de Marseille

Un porte-conteneur dans le golf de Fos

Un porte-conteneur dans le golf de Fos

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Carénage 2016, épisode 3/3

9 Mai 2016 , Rédigé par Claude Publié dans #La préparation du bateau

Carénage 2016, épisode 3/3

Le vent ayant faiblit, les travaux d'extérieur ont pu reprendre sur la coque.

Le ponçage de la coque est au programme essentiellement la partie haute des eaux vives qui cumule les couches d'antifouling.

Jonathan et Sébastien se sont équipés pour un travail laborieux et surtout très sale.

La bonne ambiance est toujours au rendez-vous !

Nos vaillants équipiers vont changer petit à petit de couleur après avoir passer quelques heures de ponçage.

Pendant ce temps Jeannine a frottée la quille à la brosse métallique pour préparer le passage de l'anti-rouille.

Elle a aussi nettoyée l'hélice avec du citron, oui vous avez bien lu, du citron pour rendre au bronze son bel aspect brillant.

Un nettoyage de la coque au nettoyeur à haute pression sera nécessaire pour enlever cette poussière d'antifouling.

Après le ponçage c'est le masticage de la coque et de la quille et à nouveau le ponçage !

L'application de l'antifouling se fera à trois, Jeannine fait la quille, Sébastien les hauts et moi le ventre du bateau.

Gwendal est tout propre et retrouve sa splendeur.

Nous profitons des compétences en mécanique des voisins de ponton et surtout de leur matériel pour nous lancer dans le changement de la bague hydrolube.

Pour commencer il faut démonter l'hélice. Il faut démonter ses trois pâles pour accéder à l'écrou sur l'arbre. L'écrou est bloqué par deux vis à six pans. L'hélice est au sol, on va pouvoir extraire la vieille bague, une formalité me dit-on !

Quelle galère, cela va durer près de trois heures. La vieille bague fait de la résistance, elle s'accroche, l'extracteur s'avère être inefficace. On devra utiliser les grands moyens avec un foret à la Mac Gyver. On va découvrir que le cerclage de la bague est en résine, c'est la raison pour laquelle elle se déforme avec l'extracteur. Le foret sera passé une dizaine de fois pour détruire le maximum du corps en résine et cette fois on en viendra à bout avec l'extracteur.

Gwendal fait le buzz sur le port avec sa bague, on compte jusqu'à dix personnes à son chevet !!

La nouvelle bague nous fait comprendre qu'elle ne se laissera pas faire tout simplement, il faudra poncer son corps en laiton pour l'ajuster dans la chaise d'arbre.

Puis vient le tour du remontage de l'hélice, le montage du corps de celle-ci sur l'arbre ne pose aucun problème, par contre impossible de remonter les pâles, les axes ne rentrent plus dans leur logement. On graisse, on tourne dans tous les sens ces foutus axes, rien y fait. Il est 20h30, je décide d'en rester là, demain sera un autre jour et tout rentrera dans l'ordre !

Le lendemain il faudra meuler le bout des axes pour qu'ils puissent entrer dans leur logement. L'hélice est remontée, on va lui mettre une couche de Vélox, d'abord un primaire de couleur verte puis la couche d'antifouling de couleur blanche. L'arbre recevra le même traitement.

Chacun son coté

Chacun son coté

Le beau travail de Jeannine

Le beau travail de Jeannine

Jonathan, avatar ou schtroumpf ?

Jonathan, avatar ou schtroumpf ?

Sébastien schtroumpf ou avatar ?

Sébastien schtroumpf ou avatar ?

Le pied de Jeannine, accident du travail !!

Le pied de Jeannine, accident du travail !!

Jeannine passe le framéto sur la quille

Jeannine passe le framéto sur la quille

Masticage à l'époxy, toute la quille sera enduite

Masticage à l'époxy, toute la quille sera enduite

Un grand merci à Jean-Paul et Daniel

Un grand merci à Jean-Paul et Daniel

Gwendal fait le buzz !

Gwendal fait le buzz !

L'extracteur

L'extracteur

L'hélice remontée, avec sa couche de Vélox primaire

L'hélice remontée, avec sa couche de Vélox primaire

Gwendal est pret à retrouver son élément

Gwendal est pret à retrouver son élément

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Balade en mer

20 Octobre 2013 , Rédigé par Claude Publié dans #navigation

Jeannine et moi avions programmé cette balade en mer fin septembre pour échapper à la surpopulation des ports méditerranéens durant l'été.

Nous avons invité Jean-Claude et Anne-Yvonne à se joindre à nous pour cette navigation

avec comme objectif d'aller aux îles du levant.

L'avitaillement chargé dans la voiture nous voilà sur la route en direction de Montélimar pour récupérer Jeannine et filer vers les Saintes Maries pour retrouver notre voilier.

Arrivée vendredi soir pour avoir tout le samedi pour préparer le voilier et appareiller le dimanche matin vers l'Est conformément à notre objectif compte-tenu du système météo en place.

Le samedi matin fut consacré à installer les nouvelles batteries, quatre Varta AGM 115 AH, les lignes de vie, les sangles sous-cutales des gilets, faire les niveaux du moteur.

J'en ai aussi profité pour faire un briefing à l'équipage sur les règles de sécurité, le fonctionnement du gilet, l'accrochage sur la ligne de vie, le fonctionnement de la VHF, l'identification du voilier, la position du radeau de survie.

Dimanche matin à 8h45, Gwendal quitte son poste d'amarrage. Dès la sortie du port, nous prenons le cap 135° direction la pointe de Beauduc pour sortir de la baie des Saintes Maries.

Un vent du nord, nord-est de force 2 à 3 beaufort nous permet d'avancer toutes voiles dehors sous un soleil généreux.

Après trois heures de voile avec des pointes à 8,5 nds le vent nous abandonne après avoir passé la bouée cardinale sud Faraman !

Mon Perkins va devoir nous rendre toute l'attention que nous lui avons porté pour sa remise en état.

Remarquable cette mécanique, nous traverserons le golfe de Fos, la baie de Marseille pour arriver à Portmiou en baie de Cassis à 20h30 à la nuit tombante. Impressionnante cette entrée dans la calanque dans la pénombre de ce début de nuit.

Nous nous amarrons sur les bouées écologiques installées par le port dans le cadre du parc national.

coucher de soleil depuis l'entrée de la calanque de Portmiou  en baie de Cassis

coucher de soleil depuis l'entrée de la calanque de Portmiou en baie de Cassis

La nuit fut fort agréable, nous nous étions amarrés sur deux bouées ceci nous permettant de rester dans l'axe de la calanque et ainsi éviter de rouler avec la houle rentrante.

Après un petit déjeuner et les formalités à la capitainerie, les amarres sont larguées en route vers l'aventure.

La météo nous annonce un grand beau temps avec peu voir pas de vent !

La décision est prise avec l'équipage de flâner, nous nous éloignons de la côte en direction du cap du Bec de l'aigle.

Le moteur tourne au ralenti pour permettre de mettre les lignes de traine à l'eau. Nous naviguons à deux noeuds.

Devant le sémaphore du Bec de l'aigle, nous arrêtons le moteur et nous laissons dériver.

Le courant nous porte à bonne distance de la côte en direction du Bec de l'aigle; nous profitons de ce moment de douceur et de détente pour prendre un superbe repas préparé par Jeannine.

Les poissons sont restés aux abonnés absents à l'exception d'un requin repéré par Jean-claude et Anne-Yvonne ! Cette rencontre leur a coupé l'envie de se baigner.

Le port de la Ciotat nous tend les bras, un contact VHF pour réserver une place et nous voilà amarré, non sans mal dans le bassin Bérouard. La place qui nous a été affectée n'est pas équipée de pendille, je vous laisse imaginer la suite avec un léger vent de travers qui s'est levé ! Les voisins de ponton nous donnent un sacré coup de mains, nous les invitons à boire une bière à notre bord. Ces rencontres sont toujours des moments sympas.

En rentrant d'une promenade en ville nous assistons à l'arrivée du trimaran Banque populaire d'Armel Le Cléach. Il est en stand-by pour sa tentative du record de la traversée de la méditerranée. Nous apprendrons quelques jours plus tard qu'il a réussi à battre le record détenu jusque là par Thomas Coville.

arrivée à la Ciotat, une reconversion réussi du chantier naval en direction des yachts de luxe

arrivée à la Ciotat, une reconversion réussi du chantier naval en direction des yachts de luxe

Mardi matin,le système météo est identique à la veille, nous sommes sur une bordure anticyclonique cela nous assure du beau temps et nous en sommes ravis mais le vent est rare du moins dans les prévisions.

Nous avons prévus d'appareiller à 11 heures pour prendre la direction de Bandol ou plus si le vent nous aide.

Notre objectif de rejoindre l'ile de Porquerolles semble difficile et pourtant tout va s'arranger un joli vent se lève du sud sud-est.

Nous envoyons toute la toile dès la sortie du port, nous sommes bâbord amure, le cap est mis sur les Magnons devant les iles des Embiez.

Gwendal marche bien, le vent s'oriente au sud sud-ouest, devant les Embiez nous régatons avec deux voiliers. Mon sunkiss malgré son âge n'a pas à rougir nous filons suffisamment pour distancer un sloop acier et rattrapons un autre voilier pris en point de mire.

Le cap Sicié est au travers signifiant que nous rentrons dans la baie de Toulon. Le vent est bien établi, c'est décidé, nous dormirons le soir à Porquerolles. Nous sommes sur le même bord depuis notre départ de la Ciotat.

Jeannine nous a préparé un couscous ce déjeuner est tout simplement royal, sous pilote automatique, Gwendal taille sa route. Le sloop acier nous reprend c'est incompréhensible !

Nous comprenons lors du dépassement pourquoi il nous a rattrapé, il navigue avec son génois, sa trinquette , la grand voile et surtout son moteur a plein régime.

La baie de Toulon est traversée avec une moyenne de 6 noeuds. Devant la presqu'ile de Giens le vent a nettement forci, Gwendal nous offre des pointes à 9,5 noeuds. J'ai repris la barre, nous empannons entre l'ile du grand Ribaud et Porquerolles. Nous faisons notre entrée dans la rade d'Hyères avec les voiles en ciseaux. Les bateaux navettes qui desservent Porquerolles ne se soucient guère des voiliers il faut être vigilant d'autant plus qu'ils lèvent une vague importante.

Notre arrivée au ponton sera rock'n roll, encore une histoire de pendille ! avec un comité d'accueil composé de plaisanciers ayant chacun son conseil mais peu d'efficacité, après quelques énervements le voilier est amarré et tout le monde retrouve son calme devant une bonne bière au village.

Le moteur de ce voilier tourne à plein régime !

Le moteur de ce voilier tourne à plein régime !

Mercredi la météo est identique à la veille mais cette fois il n'y a pas de vent. Les prévisions pour les jours à venir annoncent un net changement avec un système dépressionnaire qui s'installe pour au moins trois jours.

Nous avions prévu de retrouver Jean-Paul sur son bateau dans la calanque de Portmiou.

Malheureusement une panne de voiture l'a bloqué en Savoie. Malgré ce contre temps nous prenons le cap vers la baie de Cassis.

Nous faisons une route au moteur, le vent étant aux abonnés absents. Nous laissons l'ile du grand Ribaud à bâbord. On navigue de conserve avec un autre voilier qui comme nous est au moteur.

La marine nationale est en pleine activité en rade de Toulon. Un message sur la VHF nous signale un exercice de sous-marin, puis nous croisons la frégate Jean de Vienne qui nous salue, nous imaginons qu'en passerelle les bretons de quart ont aperçus notre gwen a du (drapeau breton). Un peu plus loin, nous devons nous dérouter pour laisser passer un remorqueur de la royal.

Le passage du cap Sicié marque la fin de ce trafic militaire. Le vent s'est levé devant les Embiez nous hissons la voile. Du coup nous décidons de filer jusqu'à Portmiou. Le vent nous abandonne à nouveau devant la cap du Bec de l'Aigle. Nous finissons cette navigation au moteur.

Dans la calanque un bateau du port nous attends pour nous placer. Cette fois nous n'avons pas le choix il faut s'amarrer à l'avant sur la bouée et l'arrière sur la falaise.

La nuit sera pénible ! le bateau a passé son temps à rouler, notre amarrage nous positionne au travers de la houle rentrante.

Le cap du Bec d'aigle

Le cap du Bec d'aigle

Jeudi, après avoir pris notre temps pour les formalités à la capitainerie, nous quittons, à 11 heures, la calanque de Portmiou. Nous ne pouvons pas passer à coté de celle d'Envaux sans y entrer. C'est en marche arrière que nous nous glissons entre ces grandes falaises. Ce site est tout simplement grandiose.

Le vent se lève, toute la voile est envoyée, nous glissons gentiment à 3 noeuds. Les femmes sont à la barre. Le vent se renforce, nous avançons maintenant à 6 noeuds. Au large de l'ile du Planier, il faut faire un choix, faire cap vers l'ile du Frioul ou poursuivre notre route vers les Saintes avec une navigation de nuit. Sans tarder, la décision est prise de poursuivre.

Le vent nous abandonne, le moteur perkins va ronronner jusqu'au port des Saintes Maries.

Devant l'entrée de Fos nous devons céder le passage à un porte-conteneur. C'est toujours impressionnant d'être à proximité de ces grands navires.

Petit à petit la nuit nous enveloppe avec son ambiance particulière. La veille devient plus grande. Le phare de Faraman nous guide. Après avoir passer la bouée de Beauduc, nous filons vers le port des Saintes Maries de la Mer apparaissant tout éclairé sur notre horizon.

Nous nous amarrons au ponton à 3 heures.

La douceur d'une barre de chocolat

La douceur d'une barre de chocolat

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Carénage 2016, épisode 2/3

6 Mai 2016 , Rédigé par Claude Publié dans #La préparation du bateau

Carénage 2016, épisode 2/3

Le vent souffle fort, il fait froid, nous allons délaisser les travaux extérieurs sur la coque pour faire ceux de l'intérieur, on sera au moins à l'abri !

J'ai prévu de changer tous les passe-coques, les vannes et les tuyaux du bateaux. Il y a deux lavabos, un évier, deux WC et la caisse à eux noires à connecter.

Jonathan et Sébastien sont préposer aux démontages des vannes et au WC arrière, pour ma part je m'occupe du WC avant et de la caisse à eaux noires.

Le démontage des vannes ne pose aucun problème, les passe-coques n'ont pas bougé et leur filetage sont en parfait état, c'est la raison du démontage facile, souvent l'utilisation de la disqueuse est nécessaire !

Les vannes du WC arrière, celles des lavabos des cabines arrières, celle de l'évier, et celles du WC d'avant sont démontées, au total 3 vannes 1.1/2 et 4 vannes 3/4.

Ce n'est vraiment pas un luxe de les changer !

C'est une vrai ruche à l'intérieur chacun s'affaire à sa tache.

Jonathan et Sébastien ont du démonter tout le meuble du WC arrière pour pouvoir accéder aux vannes plus facilement. Cela sera aussi plus facile pour le remontage des vannes et la pose des nouveaux tuyaux.

Le support du WC étant abimé, je confie à Jonathan la découpe d'un nouveau panneau qui sera recouvert de deux couches de vernis.

On en profite aussi pour changer le capteur d'eau qui déclenche la mise en marche de la pompe du puisard qui se trouve dans cet espace.

Sébastien se charge du câblage, la commande permet un mode automatique avec une led ou un mode manuel. La pompe a un débit de 3000 litres à l'heure.

Du coté WC avant je démonte ce vieux RM 69 électrique qui a fait son temps. Je le remplace par un WC Laguna électrique de chez Matromarine. Il faut fabriquer un nouveau support en contreplaqué marine, dans un bateau rien n'étant droit, il faut ajuster toutes les coupes. Ce WC sera connecté aussi à la cuve eaux noires, il faut donc réaliser le circuit de tuyauteries composé de deux vannes trois voies pour choisir les différentes fonctions, soit évacuation à la mer directement, soit évacuation à la cuve et soit vidange à la mer à plus de deux miles de la côte ou vidange avec la pompe du port.

Dans un bateau ancien, cela devient un vrai sport pour installer tout ce circuit. Je suis assez satisfait du résultat final, pour son coté pratique d'utilisation.

Pour la cuve, il a fallut mettre en place un évent pour l'évacuation des gaz et un nable pour la vidange par la pompe au port. C'est toujours un moment bizarre quand on doit percer la coque d'un bateau, l'évent est placé sous le rail de fargue et le nable sur les passe-avants au même niveau que le WC avant.

Le câblage électrique comprend trois interrupteurs, la commande du WC, la commande de la pompe d'extraction de la cuve et la commande d'indication de niveau de la cuve.

Les vannes des lavabos des cabines arrière ainsi que le changement de leur tuyauterie ne posera aucun problème. Pour la cuisine, j'en profite pour changer tous les joints du collecteur des éviers.

Les travaux prévus sur les vannes et les tuyaux sont réalisés, le contrôle se fera lors de la mise à l'eau de Gwendal !

Les vannes neuves sont posées, il faut préparer les tuyaux

Les vannes neuves sont posées, il faut préparer les tuyaux

Les choses se précisent à l'arrière

Les choses se précisent à l'arrière

Jonathan le menuisier

Jonathan le menuisier

Le nouveau WC sur son support

Le nouveau WC sur son support

Deux vannes en Y et des tuyaux qui se croisent !

Deux vannes en Y et des tuyaux qui se croisent !

L'installation du WC de l'avant est terminé

L'installation du WC de l'avant est terminé

La caisse à eaux noires est connecté et le capteur de remplissage est en service

La caisse à eaux noires est connecté et le capteur de remplissage est en service

Sébastien l'électricien

Sébastien l'électricien

Le nouveau capteur d'eau est en place

Le nouveau capteur d'eau est en place

Le WC arrière est remonté

Le WC arrière est remonté

Sous l'évier tout est remis à neuf

Sous l'évier tout est remis à neuf

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Tempête aux Saintes Maries de la Mer

5 Mars 2017 , Rédigé par Claude Publié dans #navigation

Nous avions prévu de venir le week-end dernier aux Saintes Maries de la Mer mais la voiture a décidé de nous faire faux-bond !

Nous devions avoir un week-end ensoleillé et chaud ce que nous ont confirmé les amis des Saintes.

Nous voilà une semaine plus tard dans des conditions météorologiques différentes !

Les Saintes Maries de la Mer sont en alerte orange pour vent violent !

A notre arrivée, vendredi vers 14 heures, le vent est encore raisonnable mais l'atmosphère laisse présager le renforcement annoncé.

L'anémomètre du bord affiche 25 nœuds et en rafale 30 à 35 nœuds.

Le bulletin météo prévoit 40 nœuds établit et 50 nœuds en rafale dans la nuit.

La météo ne s'est pas trompée à trois heures du matin l'anémomètre indique 50 nœuds de vent, secteur Sud-Est.

On se fait brasser dans le port mais je peux vous assurer que l'on se sent bien, amarré au ponton.

Au levé du jour le vent n'a pas faiblit, le spectacle est grandiose, les vagues passent par dessus les digues. La mer est haute dans le port poussée par ce vent de secteur Sud-Est.

Les bateaux sont chahutés, je dirais plutôt bousculés, secoués, malmenés.

Le vent ne faiblit pas, la météo annonce même un renforcement avec 9 Beaufort et 12 en rafale en s'orientant à l'Ouest.

La mer est déchainée, c'est la première fois que je la vois dans cet état aux Saintes Maries. Les enrochements servant de digues sont submergés en permanence.

Je ne suis pas inquiet parce que notre bateau est bien amarré et en cas de problème nous sommes là. Le bateau voisin a cassé son amarre tribord, avec l'aide d'un autre plaisancier nous la changeons. C'est important cette solidarité.

Vers 16 heures, le vent est tombé ! ce fût tout aussi incroyable, passer de 40 nœuds à 10 nœuds en quelques minutes !

La dépression faisait route vers le golfe de Gènes.

J'en ai profité pour me promener sur la plage ou du moins le peu de sable accessible car la mer ne s'est pas calmée aussi vite que le vent.

Les digues de protection du parking n'ont pas résisté aux assauts de la mer. Il faudra les reconstruire pour éviter un risque d'immersion à la prochaine tempête.

Je me suis interrogé sur le vol des goélands et des mouettes, jouaient-ils avec le vent ?

Pas de jeu dans cet environnement, les oiseaux étaient en chasse ! les vagues furieuses amenaient, contre leur gré, des petits poissons qui faisaient le bonheur de ces oiseaux de mer.

Pas facile de se concentrer pour faire autre chose quand les éléments sont déchainés comme cela, c'est finalement très captivant.

J'ai quand même remplacé les tuyau de gaz, nous sommes tranquille jusqu'en 2022 !

J'ai démonté le tuyau d'évacuation des toilettes arrière pour le rallonger avec un clapet anti-retour et faire une boucle siphon au dessus de la ligne de flottaison.

La nuit de samedi à dimanche fut très calme, sans vent, sans houle dans le port. Le soleil est même au rendez-vous ce dimanche matin. Il faut en profiter car la météo annonce déjà une nouvelle dépression à partir de mardi ! Pour nous c'est une fois de plus retour vers la Savoie.

 

 

samedi matin, la vue depuis le pont du bateau
samedi matin, la vue depuis le pont du bateau
samedi matin, la vue depuis le pont du bateau

samedi matin, la vue depuis le pont du bateau

la passe d'entrée du port
la passe d'entrée du port
la passe d'entrée du port

la passe d'entrée du port

la mer est tellement haute dans le port que l'on descend presque à terre !
la mer est tellement haute dans le port que l'on descend presque à terre !
la mer est tellement haute dans le port que l'on descend presque à terre !

la mer est tellement haute dans le port que l'on descend presque à terre !

l'enrochement tient bon malgré les attaques incessantes des vagues
l'enrochement tient bon malgré les attaques incessantes des vagues
l'enrochement tient bon malgré les attaques incessantes des vagues

l'enrochement tient bon malgré les attaques incessantes des vagues

les goélands et les mouettes ne jouent pas, ils chassent !
les goélands et les mouettes ne jouent pas, ils chassent !
les goélands et les mouettes ne jouent pas, ils chassent !

les goélands et les mouettes ne jouent pas, ils chassent !

la puissance des vagues est toujours très impressionnante
la puissance des vagues est toujours très impressionnante

la puissance des vagues est toujours très impressionnante

le vent est passé à l'Ouest, le ciel nous offre ces belles couleurs
le vent est passé à l'Ouest, le ciel nous offre ces belles couleurs
le vent est passé à l'Ouest, le ciel nous offre ces belles couleurs

le vent est passé à l'Ouest, le ciel nous offre ces belles couleurs

les stigmates après la tempête
les stigmates après la tempête
les stigmates après la tempête

les stigmates après la tempête

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Images souvenirs

1 Novembre 2014 , Rédigé par Jeannine et Claude Publié dans #navigation

Images souvenirs

Quelques photos de Cassis entre terre et mer

Vue de la plage de Cassis, sur la falaise au loin le sémaphore du Bec de l'aigle et tout au bout derrière la falaise se trouve le port de la Ciotat

Vue de la plage de Cassis, sur la falaise au loin le sémaphore du Bec de l'aigle et tout au bout derrière la falaise se trouve le port de la Ciotat

Cassis et son petit port

Cassis et son petit port

Cassis et ses pointus

Cassis et ses pointus

Magnifiques couleurs dans la calanque de Port Pin

Magnifiques couleurs dans la calanque de Port Pin

Jeannine dans un écrin de verdure

Jeannine dans un écrin de verdure

L'entrée de la calanque de Port Pin et on devine l'entrée de la calanque d'Envau au niveau du bateau

L'entrée de la calanque de Port Pin et on devine l'entrée de la calanque d'Envau au niveau du bateau

Un Amel dans Port Pin

Un Amel dans Port Pin

L'entrée de la calanque de Port Miou

L'entrée de la calanque de Port Miou

La Galopaz, le bateau de Jean-Paul au coté de la vedette

La Galopaz, le bateau de Jean-Paul au coté de la vedette

450 bateaux sont amarrés à l'année dans la calanque

450 bateaux sont amarrés à l'année dans la calanque

Gwendal au mouillage

Gwendal au mouillage

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Regroupement familial

17 Mai 2018 , Rédigé par Claude Publié dans #navigation

 

Après avoir fait toutes les courses d'épicerie, Maïlis et moi prenons la route du sud pour rejoindre Gwendal le jeudi 3 mai. La voiture est chargée, nous amenons l'annexe et son moteur, des jerricans de gasoil, le groupe électrogène et sa réserve d'essence et bien sûr toutes les courses et nos affaires.

Vendredi nous chargeons le tout à bord, heureusement que le port a une brouette pour éviter d'interminables aller retour !

Samedi 4 mai, vers deux heures trente du matin, arrivée de François et Julien, à midi c'est au tour de Sébastien et à 21 heures c'est Jeannine qui nous a rejoint.

Samedi matin, nous avons fini de préparer le bateau pour son appareillage, on gonfle l'annexe pour faire des essais avec son moteur. L'après-midi nous allons à Arles afin de finir les courses pour les denrées fraiches, viandes, laitages ...

Dimanche matin après avoir fait un briefing sur les questions de sécurité, la distribution et les essayages des gilets de sécurité, je donne les informations sur la procédure du départ et du largage des amarres. L'équipage est prêt pour le départ.

Gwendal quitte son poste d'amarrage à 9h37, cap vers les iles du Frioul. Il n'y a pas de vent, la mer est lisse, le Perkins ronronne joyeusement. Ce sera une journée sans vent, 8 heures de moteur pour rejoindre le Frioul avec déjà une bonne ambiance à bord sous un magnifique soleil.

Nous voyons sauter les thons qui sont en chasse dans le golfe de Fos, les goélands participent au festin. Nous arrivons au Frioul par le sud, nous amarrons Gwendal coté tribord pour épargner son coté blessé et pas encore réparé.

Lundi, la météo est identique à la veille, d'un commun accord on décide de ne pas bouger et de passer la journée au Frioul et de se balader sur ces iles, une occasion d'observer un nid de goéland avec madame qui couve et ensuite pour mes enfants ( grands ) de se faire attaquer par ces mêmes oiseaux qui défendent cette fois leurs petits.

Mardi matin, appareillage à 10h30, cap vers La Ciotat. La grand voile et le génois prennent enfin l'air. Ce sera de courte durée, au niveau de l'ile Riou le vent nous abandonne. En affalant la grand voile un de ses chariots sort de la gorge du mât ! rien de grave, avec François et Sébastien on sort six charriots pour accéder à celui qui pose problème. Ce sont les guides du charriot qui sont dévissés. On en profite pour les graisser et on remonte le tout.

La fin de cette petite traversée se fera sous génois au largue. Le bec de l'Aigle est toujours aussi majestueux. Une balade en ville nous permet de contempler les quelques yachts qui sont dans le vieux port. La ville a su faire une belle reconversion de ses chantiers de construction naval pour se tourner vers l'entretien des yachts de luxe !

Mercredi 9 mai c'est sous un beau soleil que nous quittons La Ciotat, il n'y a pas de vent, nous en profitons pour aller voir un très grand catamaran et un yacht qui sont au mouillage dans la baie. Après ce petit détour, nous envoyons la grand voile. En prenant le large, nous croiserons un drone sous-marin, nous faisons route vers les calanques de Port Miou, En vau et Port Pin.

Le vent est faible, à peine 5 nœuds et pourtant la mer est formée, on affale la voile qui faseille lourdement, pour faire route au moteur !

Nous entrons dans la calanque de Port Miou pour y passer la nuit, nous prenons une bouée et nous amarrons à la falaise grâce à l'annexe pilotée par Julien et François. Une bonne surprise nous attends, nous retrouvons Valérie, la cousine de Maïlis et François, son mari Jérôme et leur fille Emma qui sont en vacances dans le coin. Nous les récupérons avec l'annexe pour passer un moment sympa à bord.

Jeudi, nous appareillons vers 11 heures, la météo annonce un avis de grand frais à coup de vent. Nous allons à nouveau vers les iles du Frioul. En sortant de la calanque, nous prenons un ris, nous découvrons rapidement l'état de la mer ! Une mer forte et désorganisée avec des creux de 4 mètres voir plus. On fait du près, Gwendal se comporte bien mais nous arrose copieusement ! L'anémomètre annonce du vent à 28 nœuds avec des rafales à 35. Je vais barrer pendant 4 heures, en étant trempé.  Pour Maïlis et Julien c'est un vrai baptème à la mer. Tout l'équipage est ravi de voir Gwendal amarré au ponton du Frioul ! On n'était pas nombreux sur l'eau ce jeudi.

Une fois séchés et changés, nous nous précipitons vers un des restaurants de l'ile pour prendre un repas bien mérité, on a pas mangé à midi ! Il est 16 heures, cela ne nous empêche pas de prendre des frites avec entrecôtes, supions ou jambon cru !

Vendredi, 10h15, nous faisons route vers les Saintes Maries. La mer s'est calmée et le vent souffle de 12 à 15 nœuds. Nous avons envoyé toute la voile, nous allons croiser des cargos sur le rail de Marseille puis celui de Fos que nous devons traverser, c'est toujours impressionnant ces rencontres ! Après un long bord vers l'ile Planier, le vent adonne ce qui nous permet de faire un joli bord vers l'ouest le long de la côte. Nous amarrons Gwendal à sa place vers 21 heures après une très belle journée de navigation.

Samedi, c'est la journée rangement et nettoyage du bateau,  en fin d'après-midi François, Julien reprennent la route vers St Nazaire, Sébastien en fera de même un peu plus tard direction Toulon. Maïlis, Jeannine et moi passerons une dernière nuit à bord.

Nous avons passé une très bonne semaine, un plaisir de se retrouver en famille, c'est sûr ce sera à refaire.

 

 

 

après le gonflage de l'annexe, les essais avec le moteur !
après le gonflage de l'annexe, les essais avec le moteur !
après le gonflage de l'annexe, les essais avec le moteur !

après le gonflage de l'annexe, les essais avec le moteur !

samedi midi au resto, envoi du gwen ha du et départ des Saintes Maries
samedi midi au resto, envoi du gwen ha du et départ des Saintes Maries
samedi midi au resto, envoi du gwen ha du et départ des Saintes Maries

samedi midi au resto, envoi du gwen ha du et départ des Saintes Maries

de gauche à droite, Claude, Sébastien, Julien, François puis Jeannine et Maïlis à la barre
de gauche à droite, Claude, Sébastien, Julien, François puis Jeannine et Maïlis à la barre
de gauche à droite, Claude, Sébastien, Julien, François puis Jeannine et Maïlis à la barre

de gauche à droite, Claude, Sébastien, Julien, François puis Jeannine et Maïlis à la barre

récupération de Valérie, Jérome et Emma, Gwendal dans la calanque de Port Miou
récupération de Valérie, Jérome et Emma, Gwendal dans la calanque de Port Miou
récupération de Valérie, Jérome et Emma, Gwendal dans la calanque de Port Miou

récupération de Valérie, Jérome et Emma, Gwendal dans la calanque de Port Miou

les goélands défendent leurs nids et leurs petits !
les goélands défendent leurs nids et leurs petits !

les goélands défendent leurs nids et leurs petits !

quelques cargos croisés à l'aller et au retour !
quelques cargos croisés à l'aller et au retour !
quelques cargos croisés à l'aller et au retour !
quelques cargos croisés à l'aller et au retour !
quelques cargos croisés à l'aller et au retour !

quelques cargos croisés à l'aller et au retour !

quelques voiliers aussi !
quelques voiliers aussi !
quelques voiliers aussi !

quelques voiliers aussi !

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Des invités sur Gwendal

21 Juillet 2013 , Rédigé par Claude Publié dans #navigation

Des invités sur Gwendal

Il fait très beau en Camargue, je dois remplacer le chargeur automatique, avant l'arrivée de nos invités, sous peine d'être dans la galère durant ces quelques jours.

J'ai acheté un chargeur de la marque Cristec un 12v/80a. Son montage est simple, après une adaptation des fixations dans le bateau. Les branchements ne posent aucun problème.

Je devrais changer tous les câbles d'alimentation et de distribution, Sébastien se fera un plaisir de venir m'aider.

J'en profite pour remonter mes deux derniers panneaux de pont qui sont revenus de Bretagne après le changement et le collage des plexis.

Des invités sur Gwendal

Jeannine a invité sa soeur et ses trois enfants.

Jeudi vers midi nous accueillons donc Fabienne la maman, Baptiste l'ainé, Timon son cadet et Odin le "petit" dernier si j'ose m'exprimer ainsi.

Nous n'avions pas prévu de sortir avec le bateau mais la météo étant très bonne nous programmons une sortie le lendemain avec comme objectif d'aller ramasser des moules sur la bouée de Beauduc à l'extrémité du golf des Saintes

Des invités sur Gwendal

Vendredi matin après un réveil échelonné de tout ce petit monde, je commence à préparer le bateau pour le départ.

Il faut commencer par larguer une partie des amarres, nombreuses pour être serein quand nous ne sommes pas au bateau.

Le moteur démarre au quart de tour, le temps de chauffe me permet de donner, les explications et les consignes pour le départ, à chacun.

A 9h30, les amarres sont larguées et "Gwendal" quitte son emplacement cap sur la pointe de Beauduc.

Le vent est très faible, nous envoyons quand même les voiles le bateau glisse à 3 noeuds.

Nous remettrons le moteur pour atteindre notre objectif, la bouée cardinal ouest de beauduc.

Des invités sur Gwendal

La mer étant trouble, les plongeurs volontaires n'oserons pas plonger sous la bouée le long de la chaine pour cueillir les moules. Tant pis pas de moules pour le repas du soir !

Nous remettons le cap vers les Saintes sous voiles, au bon plein, le vent s'est un peu levé. Gwendal glisse à 5 noeuds.

Les lignes de traine sont mise à l'eau sans grande conviction !

Le bateau est à son emplacement dans le port à 17h00.

Une journée bien agréable du point de vue de tous.

Baptiste

Baptiste

Timon

Timon

Odin, mon bateau semble tout petit !

Odin, mon bateau semble tout petit !

Des invités sur Gwendal
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Douceur aux Saintes Maries

20 Décembre 2015 , Rédigé par Claude Publié dans #La préparation du bateau

Douceur aux Saintes Maries

Ce jeudi 17 décembre j'étais hésitant, je ne savais pas si je descendrais au bateau ou si j'attendrais la semaine suivante, la fatigue, le travail, c'est bien la première fois que cela m'arrivait.

Et puis vendredi matin plus d'hésitation la voiture rapidement chargée je prenais la route vers le sud avec un réel plaisir de retrouver mon bateau.

Je serais seul ce week-end, Jeannine travaille. Mon programme est chargé je vais remonter les planchers, remonter les panneaux de pont et le fond du cockpit.

Arrivée aux Saintes à 14h30, il fait extraordinairement beau et doux, pas de vent, la mer est lisse. Le déchargement peut commencer, d'abord les planchers, les grands panneaux me font souci je ne suis pas sûr de pouvoir les rentrer seul. Il n'y a personne sur le port pour pouvoir m'aider !

Finalement je m'en sors, ces deux grands panneaux sont à leur place, tous les autres ne seront qu'une simple formalité.

C'est incroyable comme cela redonne une belle allure au bateau, finalement ce n'était pas un luxe de les lifter.

Du coup il faudra finir avec les deux planchers des cabines arrières et le plancher sous la table du carré qu'il faudra démonter. On fera cela à la fin des vacances de noël.

Les planchers en place, j'attaque le remontage des panneaux de pont. Pour commencer le panneau du carré pour avoir de la lumière naturelle à l'intérieur. Il me faut libérer la bôme pour pouvoir repositionner le panneau qui est juste en dessous. Je suis surpris par la facilité du remontage, il faut dire que je deviens presque un expert en démontage et remontage. Mais entre nous; j'espère que le sika sera de bonne qualité cette fois et que je n'aurais plus à les démonter.

Dans la foulée je remonte les deux petits panneaux de la cabine avant. Je suis fier de moi !

C'en est assez, je réserve la suite pour le lendemain. Je vais aller boire un verre en ville et trouver un restaurant pour ne pas me faire à manger le soir.

Et bien vous me croirez pas tout est fermé ! pas un bistrot, pas un restaurant, la ville est quasiment déserte. C'est la première fois que je vois les Saintes Maries comme cela.

Il ne me reste plus qu'à rentrer à bord pour me faire des pâtes. tant pis pour le resto !

Aucun regret, cela m'a permis de voir le très beau reportage de Thalassa sur l'Hermione.

Samedi matin suite et fin du remontage des panneaux de pont. Celui de l'avant me contrarie, son support étant usé, je n'arrive pas à monter correctement le ressort. c'est donc un montage provisoire que je réalise, je le démonterais à nouveau pendant les vacances de noël, puisque je n'ai pas le matériel adéquat pour réparer.

Il me reste à remettre en place le panneau de fond de cockpit. Après avoir rampé pour accéder à la cale moteur pour dévisser et enlever le contreplaqué provisoire, le panneau rénové retrouve sa place.

Sur le port, les travaux pour le nouveaux travelift sont bien avancés, ils seront fini comme prévu pour la fin janvier.

La fin du week-end est déjà là, je vais reprendre la route vers la Savoie. Je retrouverais Gwendal dans seulement 6 jours pour passer traditionnellement la nouvelle année à bord.

les planchers rénovés, on voit la différence avec celui du dessous de la table

les planchers rénovés, on voit la différence avec celui du dessous de la table

plutôt brillant !

plutôt brillant !

Les panneaux de pont reprennent leur place on y verra plus clair dans le bateau

Les panneaux de pont reprennent leur place on y verra plus clair dans le bateau

Le plus grand devra être à nouveau démonter pour permettre la mise en place du ressort tendeur

Le plus grand devra être à nouveau démonter pour permettre la mise en place du ressort tendeur

Le fond de cockpit a retrouvé sa place après un sérieux lifting

Le fond de cockpit a retrouvé sa place après un sérieux lifting

Les bandes de roulement du nouveau travelift

Les bandes de roulement du nouveau travelift

Il reste à poser les rebords de guidage

Il reste à poser les rebords de guidage

Le travelift a fière allure

Le travelift a fière allure

Le port a fait réaliser deux lestes pour les tests de charge du travelift, 35 tonnes au total

Le port a fait réaliser deux lestes pour les tests de charge du travelift, 35 tonnes au total

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Gwendal à terre

4 Décembre 2016 , Rédigé par Claude Publié dans #La préparation du bateau

Comme prévu, Jeannine, Baptiste, Sébastien et moi, nous nous sommes retrouvés au bateau le jeudi 1er décembre, nous sortons le bateau de l'eau à 8h30 le lendemain.

Vendredi matin comme convenu, nous quittons notre emplacement pour rejoindre la darse en marche arrière. Le travelift se met en place, nous étarquons les bastaques avant de démonter le pataras.

Gwendal sort lentement de l'eau, c'est toujours un moment fort de voir le bateau s'élever sous le travelift. Sa coque n'est pas très sale et le vélox mis sur l'arbre et l'hélice est très efficace.

Une fois calé sur les bers, nous nettoyons au karcher la coque. Le masticage de la quille réalisé en mai s'avère aussi très efficace, la quille est parfaite.

Le chantier, AM Composite, est informé de la sortie du bateau pour qu'il programme bien son intervention dès le lundi, son patron m'informe qu'il passera le samedi après-midi.

J'ai prévu quelques bricolages, le changement du chandelier, le remontage de l'horloge du bord, cela a été fait le jeudi dès mon arrivée au bateau.

Ce vendredi je souhaite changer, les winch Barlow qui se sont avérés peu efficaces, par des winchs Harken que j'ai trouvé sur un site de petites annonces. C'est Sébastien qui les avait récupéré à Aubagne. Je découvre ces deux winchs, ils sont en très bon état d'apparence mais ils tournent difficilement. Avant d'entamer leur montage il m'aura fallu plus de deux heures de nettoyage des mécanismes. Les engrenages sont couverts d'une graisse sèche et de poussières. Les deux winchs ont été démontés entièrement et plongés dans un bac empli de gasoil. Nous les avons remontés en les graissant avec des produits adéquat, de la graisse harken et de la graisse au silicone. Les winchs tournent avec un joli son, ils ont pris la place des Barlows.

Tout cela nous aura occupé le reste de la journée de vendredi.

On ne le dira jamais assez, on ne met pas n'importe quelle graisse sur les engrenages de winch et surtout pas de graisses épaisses qui ont une tendance à sécher et donc à produire l'effet inverse de celui recherché !

Vivre à bord d'un bateau à sec nécessite une autre organisation, il faut sans cesse monter et descendre à l'échelle pour se laver, faire la vaisselle.... Sébastien revenant des sanitaires, samedi matin à 8h30 nous annonce que le patron d'AM Composite est là et qu'il commence les travaux ! Je sors en toute hâte pour l'accueillir et le saluer. La météo étant clémente il préfère commencer tout de suite car dimanche et lundi on annonce de la pluie.

Pas de temps à perdre, ils sont deux, le pic avant est vidé et on entend déjà la perceuse entrer en fonction. Le bateau est percé ! Ce trou va permettre d'ajuster l'emplacement du perçage définitif pour passer la tige qui servira au traçage pour la découpe de la coque. Les gestes sont précis et coordonnés. Le traçage est fait, la scie sauteuse entre en action, Gwendal a deux gros trous dans sa coque ! C'est assez impressionnant !

Après un ponçage extérieur, intérieur pour ajuster les bords des découpes, l'aspiration des poussières, le tube est positionné, découpé et collé à l'intérieur puis à l'extérieur en lui laissant une surcharge pour réaliser un déflecteur d'eau sur l'avant pour éviter que l'eau ne vienne frapper l'intérieur du tube en navigation.

A 12h15 cette première phase des travaux est finie, ils leur aura fallu 3h30 pour la réaliser !

Jeannine et Baptiste nous ont quitté à 10h30 pour remonter en Ardèche, Jeannine travaille ce samedi après-midi.

Avec Sébastien nous allons changer les ampoules des feux de navigation pour des leds, changer le feu tribord qui était passé à l'eau, tout fonctionne et les leds semblent plus puissantes en éclairage. Et voilà comment on fait des économies d'énergie sur un bateau.

Nous avons changé les bosses du troisième ris et ré-enroulé le génois qui s'était détendu laissant apparaitre la voile. Nous avons lubrifié toutes les rotules des vannes.

A 16h30, Sébastien a pris la route vers Toulon, ce soir il rejoint des copains à Marseille.Je me retrouve seul au bateau. Après une bonne douche me voilà en marche pour trouver une bonne table dans ce village désert. C'est la première fois que je vois aussi peu de monde aux Saintes Maries de la Mer. J'ai trouvé mon bonheur près de l'église ! Je parle d'une pizzéria.

A peine rentré au bateau c'est le déluge, une forte pluie accompagné de vent. Il en sera ainsi toute la nuit. Tous les bruits sont impressionnants, le bateau vibre de partout. Tout se calme au petit matin.

Le vent se relève en milieu de matinée, l'anémomètre affiche 35 nds, j'aimerais mieux être sur l'eau avec Gwendal. Au dehors les kitesurfeurs sont à leur bonheur ! Il ne pleut pas c'est une bonne consolation.

 

 

 

Il faut démonter complètement le Barlow pour accéder aux vis de fixationIl faut démonter complètement le Barlow pour accéder aux vis de fixation

Il faut démonter complètement le Barlow pour accéder aux vis de fixation

Il faut repercer car vous le savez il n'y a rien de standard ! et voilà la belle mécanique en placeIl faut repercer car vous le savez il n'y a rien de standard ! et voilà la belle mécanique en place
Il faut repercer car vous le savez il n'y a rien de standard ! et voilà la belle mécanique en place

Il faut repercer car vous le savez il n'y a rien de standard ! et voilà la belle mécanique en place

Premier perçage pour positionner la tige de traçage puis perçage de positionnement définitifPremier perçage pour positionner la tige de traçage puis perçage de positionnement définitifPremier perçage pour positionner la tige de traçage puis perçage de positionnement définitif

Premier perçage pour positionner la tige de traçage puis perçage de positionnement définitif

découpage à la scie sauteuse, l'épaisseur de la coque est de deux centimètre, un trou de chaque côtédécoupage à la scie sauteuse, l'épaisseur de la coque est de deux centimètre, un trou de chaque côté
découpage à la scie sauteuse, l'épaisseur de la coque est de deux centimètre, un trou de chaque côté

découpage à la scie sauteuse, l'épaisseur de la coque est de deux centimètre, un trou de chaque côté

ponçage, aspiration et positionnement du tubeponçage, aspiration et positionnement du tubeponçage, aspiration et positionnement du tube

ponçage, aspiration et positionnement du tube

3h30 après le début des travaux le tube est collé intérieur, extérieur avec ses déflecteur !3h30 après le début des travaux le tube est collé intérieur, extérieur avec ses déflecteur !3h30 après le début des travaux le tube est collé intérieur, extérieur avec ses déflecteur !

3h30 après le début des travaux le tube est collé intérieur, extérieur avec ses déflecteur !

Baptiste, Sébastien et le capitaine !Baptiste, Sébastien et le capitaine !Baptiste, Sébastien et le capitaine !

Baptiste, Sébastien et le capitaine !

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Une semaine au bateau

23 Mai 2015 , Rédigé par Claude

elle est pas belle la vie ?
elle est pas belle la vie ?

Lundi 11 mai après sa journée de travail ma fille Maïlis nous rejoint à la maison pour prendre la route vers les Saintes Maries de la Mer.

Nous avons décidé de passer une semaine au bateau, pas de programme défini on improvisera sur place.

Nous arrivons vers 22 heures au port, la nuit est déjà tombée. C'est toujours un vrai plaisir de retrouver le bateau.

Mardi le temps est brumeux mais il fait chaud il n'y a pas de vent, j'en profite pour laver le pont il y a plein de sable partout. J'ai prévu de nettoyer et de passer de l'huile sur le teck.

Au salon nautique, j'avais rencontré le patron de Directeck qui m'avait conseillé des produits.

Le produit de nettoyage se révèle très efficace le bois tout gris reprend sa couleur naturelle malgré son âge !

L'huile de teck s'avère tout aussi excellente, c'est superbe de retrouver un pont propre.

Tout ceci nous aura quand même pris toute la journée, le lendemain nous passerons une deuxième couche d'huile de teck, le résultat est superbe.

Mercredi le soleil est au rendez-vous, la journée s'annonce très belle mais sans vent.

J'en profite pour lâcher les amarres pour vérifier et refaire les surliures des amarres avant et arrières qui avaient tendance à se défaire, deux manilles et deux cosses-cœur devront également être changés.

Dans la foulée je décide de vérifier également le guindeau et son câblage. Le guindeau ne fonctionne qu'en montée, c'est déjà pas mal mais pas suffisant ! Le barbotin ne se débloque pas pour permettre de dévider la chaine.

En ouvrant le coffret électrique du branchement je découvre une fois de plus que tout est à refaire.

Il faut être méthodique, je démonte tout le câblage et en profite pour nettoyer tous les contacts du relais de puissance. De ce boitier partent également les câbles d'alimentation des feux avant de navigation, je décide de les changer entièrement car ils sont en deux tronçons. Deux câbles sans raccord alimentent maintenant chacun des feux.

La dépose et le démontage du guindeau ne pose pas de problème particulier. Cela va me permettre de nettoyer les contacts du moteur et de débloquer le barbotin. Le corps du moteur recevra deux couches de vernis pour le protéger de la rouille, le joint du capot sera aussi changé. La commande du guindeau est aussi vérifiée et le câblage changé

Après le remontage vient le temps des essais, le guindeau tourne électriquement c'est la moindre des choses, reste à vérifier le fonctionnement de la mise à l'eau de la chaine.

Tout se passe bien la chaine se dévide, le frein sur le tambour permet de contrôler la vitesse.

Au remontage de la chaine, le barbotin se bloque ! il est impossible de le débrayer. C'est complètement désolant je ne comprends pas ce qui bloque.

La décision est prise de redéposer le guindeau et de le ramener en Savoie ou j'aurais plus de temps et de matériel pour le remettre en état.

Jeudi, c'est toujours le grand beau sans vent, pendant que les filles sont parties visiter le parc ornithologique, je change l'installation de la pompe de cale. La pompe était placée dans le puisard et de ce fait s'oxydait et ne fonctionnait plus. La nouvelle installation positionne la pompe en extérieur et en plus elle travaillera à plat ce qui sera mieux. Après le changement de la turbine les essais sont concluants.

Vendredi, le temps a changé le vent souffle fort les BMS annoncent un avis de tempête la pluie fait même son apparition.

Après avoir fait tourner le moteur, je fais la vidange, un exercice très simple grâce à la pompe.

Samedi la météo est la même, le vent souffle fort du nord-nord-ouest, la température a chuté il fait presque froid.

Dimanche matin dès 9 heures on reprend la route vers la Savoie, Maïlis chante l'après-midi dans le cadre d'une fête d'une commune près de Chambéry.

Le bilan de cette semaine est positif avec bricolage, farniente et visites même si on n'est pas sorti avec le bateau !

Le guindeau est dans la voiture pour un voyage vers la Savoie pour une vérification plus approfondie.

le relais de force et le câblage laissanr à désirer

le relais de force et le câblage laissanr à désirer

le câblage inquiétant, des fils dénudés !

le câblage inquiétant, des fils dénudés !

Le barbotin est débloqué mais pas il se rebloquera aux essais !

Le barbotin est débloqué mais pas il se rebloquera aux essais !

Le guindeau remonté mais qui sera à nouveau redéposé à cause du débrayage du barbotin

Le guindeau remonté mais qui sera à nouveau redéposé à cause du débrayage du barbotin

La nouvelle installation de la pompe de cale

La nouvelle installation de la pompe de cale

Maïlis se met aux travaux électriques !

Maïlis se met aux travaux électriques !

Jeannine supervise le chantier

Jeannine supervise le chantier

le Navtex indique les prévisions météo

le Navtex indique les prévisions météo

le baromètre électronique qui vient de rejoindre l'équipement du bateau

le baromètre électronique qui vient de rejoindre l'équipement du bateau

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Réveillon de l'an en Camargue

3 Janvier 2015 , Rédigé par Claude

Réveillon de l'an en Camargue

Jeannine et moi étions en vacances depuis le 24 décembre, l'envie de filer vers le sud pour retrouver le bateau était grande.

Mais avant, je voulais finir les travaux de rénovation du teck sur l'assise du siège de barre et le panneau de pont de la baille à mouillage. Il ne fallait pas trainer surtout en respectant les temps de séchage de la colle et des joints, si nous voulions fêter de nouvel an aux Saintes Maries.

Le premier week-end de décembre en nous rendant au salon nautique j'avais pu rencontrer le patron de l'entreprise Directeck et glaner quelques précieux conseils même si ce n'était pas une première pour moi ce travail du bois.

En décapant l'assise je m'étais étonné de la qualité du bois malgré son âge ! mais avant de commencer ce travail je n'avais pas imaginé la difficulté de la tache.

Avant de décaper le panneau de la baille à mouillage, j'ai fait des essais de ponçage avec une idée derrière la tête, celle de poncer le teck du pont pour le recouvrir d'une nouvelle couche plus fine. Ces essais sont venu confirmer mon idée, le bois est sain et sec. Les lattes du pont seront poncées et recouvertes de nouvelles lattes en 6 mm d'épaisseur.

Mais revenons à nos travaux du moment. Après avoir fini de latter l'assise, vient le temps de la pose du joint. J'avoue que ce n'est le travail que j'aime le plus même si c'est cela qui met en valeur l'ensemble.

Après avoir décapé le panneau de baille, avec autant de difficulté, j'effectue quelques recherches sur le web pour la fabrication de la fougère, vous savez cette pièce de bois qui ressemble aussi à un sapin.

Le salon de la maison est transformé en atelier, au garage il fait trop froid ! un vrai bazar.

Ma scie à ruban va s'avérer très utile pour toutes les coupes de biais et ce n'est pas ce qui manque dans cet exercice.

Vient le temps du collage, toujours avec cette colle bi-composant en dosage un pour un, un vrai bonheur. La pose du joint suivra dès le lendemain. Il me reste un jour avant le 31 !

Jeannine piaffe et me demande sans cesse si on va bien aller aux Saintes Maries. La pression est au maximum.

Mercredi matin après un dernier ponçage, je passe deux couches d'huile de teck sur l'assise et le panneau de baille.

On peut charger la voiture Jeannine ! on part aux Saintes.

Le panneau de la baille à mouillage avant !

Le panneau de la baille à mouillage avant !

Un vrai puzzle a réaliser avec patience et minutie

Un vrai puzzle a réaliser avec patience et minutie

La fougère prend forme

La fougère prend forme

La découpe des bois est finie

La découpe des bois est finie

Le collage, chaque pièce de bois doit retrouver sa place !

Le collage, chaque pièce de bois doit retrouver sa place !

Après avoir protègé le bois, la pose du joint

Après avoir protègé le bois, la pose du joint

L'huile de teck est passée, ça brille en contre jour !

L'huile de teck est passée, ça brille en contre jour !

Le panneau de la baille à mouillage a retrouvé sa place

Le panneau de la baille à mouillage a retrouvé sa place

L'assise du poste de barre a aussi retrouvée sa place

L'assise du poste de barre a aussi retrouvée sa place

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Le week-end du 15 août

19 Août 2013 , Rédigé par Claude

Le week-end du 15 août

Me voilà en direction des Saintes Maries, je me suis inscrit sur un site de covoiturage en proposant deux places. Une place a été réservée et je dois récupérer Javier à Grenoble pour le déposer à Montélimar ou je récupère Jeannine ! Tout s'est bien passé et finalement c'est sympa de ne pas faire le trajet seul.

Nous allons retrouver notre voilier Gwendal pour quatre jours. La météo nous annonce une période sans vent! Nous avons donc prévu de poursuivre différents bricolages. En vrac il y aura le repérage et la réparation de la fuite de gasoil sur le moteur, la réfection de la descente, le nettoyage du teck du pont, la peinture intérieure des placards des cabines arrières, le changement des blocs fusibles et du disjoncteur de l'armoire électrique.

La fuite de gasoil nous aura occupé un certain temps ! Pas de fuite lorsque le moteur est à l'arrêt c'est donc sur le circuit du gasoil de l'alimentation jusqu'au retour ? Le gasoil coule sous le moteur mais on ne voit pas ce qui en est la cause. Une inspection complète du circuit nous fera découvrir la fautive, une durite d'alimentation d'un injecteur ! Un resserrage de toutes les durites sera réalisé pour plus de précaution. Je ferais tourner le moteur plusieurs fois durant ce week-end pour vérification, un chiffon sous le moteur pour contrôler ! Eh bien plus de fuite.

Le week-end du 15 août

Pour la descente, les travaux ont consisté à arracher la moquette collée sur les marches et ensuite gratter et poncer l'ensemble des bois afin de pouvoir les vernir. Les marches seront à nouveau recouverte par du tapis genre paillasson. Quel changement ! Petit à petit notre voilier reprend de sa superbe.

Le week-end du 15 août

Quand nous avions changé, la fois précédente les connecteurs avec Sébastien, nous n'avions pas touché aux portes fusibles. Je devais remplacer ceux-ci par des disjoncteurs. A cette occasion, j'ai pu constater que nous avons échappé à un incendie probable dans le temps. L'ancien propriétaire avait eu la bonne idée de réparer un fusible avec du papier aluminium ! Le fusible, si on peu appeler cela un fusible, n'a pas grillé, par contre le support a fondu et pas qu'un peu. Mais finalement cela n'était rien par rapport au câble d'alimentation du 220 volts qui lui avait commencé à faire fondre la gaine qui l'entourait. C'est un vrai miracle qu'il n'y ait pas eu le feu dans ce bateau !

La refection de la descente

La refection de la descente

grattage fastidieux des anciens vernis

grattage fastidieux des anciens vernis

et voilà le travail

et voilà le travail

le bricolage électrique c'est dangereux !

le bricolage électrique c'est dangereux !

ça a vraiment chauffé

ça a vraiment chauffé

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La calanque de Port Miou

31 Octobre 2014 , Rédigé par Jeannine et Claude Publié dans #navigation

La calanque de Port Miou

Nous voilà de retour au bateau, nous avons prévu d'aller nous balader vers les calanques de Cassis.

La météo ne nous est pas favorable pour cette semaine question vent. Il était nord-ouest et il va passer est-sud-est pas très fort mais dans le nez.

Peu importe, on largue les amarres !

Le samedi et le dimanche nous les avons occupé à préparer le bateau, grand nettoyage le bateau est plein de sable, l'inconvénient du port des Stes Maries de la mer, puis installation des équipements de navigation et de sécurité notamment la ligne de vie.

Quelques courses pour compléter les achats de Jeannine et nous voilà fin près sans pression aucune, elle est pas belle la vie !

Lundi 27octobre à 7h48, Gwendal glisse vers la sortie du port, le vent est de 8 nœuds secteur nord-est, le cap est mis au 135 vers la bouée de Beauduc pour sortir de la baie.

Après le passage de la bouée de Beauduc, le vent va forcir à 3, 4 beaufort et basculer à l'est pour s'installer en fin de parcours à l'est-sud-est c'est à dire dans notre nez.

Nous n'avons pas caréné le bateau, cette année pour faute de grue en panne, et cela se sent. J'ai l'impression que l'on se traîne même si par moment nous naviguons à 7 nds.

Vu le vent Gwendal devrait avancer à 9, 10 nds voir plus !

Vers midi, après avoir passé le rail de Fos, les thons nous donnent un spectacle de sauts. Ils sont en chasse et cela saute de partout autour de nous dommage que nous n'ayons pas de ligne de pêche adéquate.

A 17h20 nous sommes au travers de l'île Planier en baie de Marseille le vent a nettement fraîchit. Avec le changement d'heure, il fera nuit dans une heure et la calanque est encore loin. Le moteur vient nous appuyer pour le reste de la route. Nous contournons l'île Riou par l'extérieur, la nuit est largement installée et bien noire. Derrière nous va commencer le balai des ferrys qui partent vers la corse. Pour le premier qui ouvre le bal nous nous demanderons quelques temps si il nous a bien repéré. Nous éclairons la grand voile. Sa trace AIS nous montrera qu'il s'était dérouté pour ne pas nous couler. Ces croissements de gros bateaux sont toujours un peu impressionnant alors de nuit je ne vous dit pas !

Nous arrivons à trouver, sans aucune difficulté, l'entrée de la calanque grâce au traceur sans lui je pense que cela aurait été une autre aventure, il n'y a aucun éclairage d'entrée.

Le mouillage dans la calanque est règlementé, nous prendrons une bouée prévue à cet effet. La calanque part de secteur est-sud-est c'est pas ce que l'on fait de mieux ! Le bateau roule en permanence avec la houle qui entre. La nuit ne sera pas des plus géniale.

Le lendemain, la capitainerie nous propose une des deux places sur ponton, nous nous laisserons faire. Par vent d'est on ne doit vraiment pas hésiter si on peu le faire.

Notre ami Jean-Paul doit nous rejoindre, il a son bateau depuis près de trente ans dans la calanque. Il nous annoncera qu'il décale sont arrivée d'un jour. On part, on reste pour le voir ? On va rester et en profiter pour visiter Cassis et la calanque de Port Pin.

On est proche de la toussaint et c'est incroyable le temps qu'il fait on se croirait en plein été.

Le ciel est au grand bleu et il fait chaud. A Port Pin nombreux sont les touristes qui se baignent dans une eau à 21 degrés.

Mercredi 29, nous avons retrouvé Jean-Paul et mon fils Sébastien qui est venu nous rejoindre pour la soirée étant presque voisin en habitant à Toulon. Ce fût une soirée très agréable avec repas improvisé, à bord, par Jeannine.

Jeudi, après avoir salué Jean-Paul, nous quittons la calanque pour reprendre la route vers notre port d'attache. La météo annonce peu de vent mais toujours est-sud-est ce qui pour nous est idéal, on sera au portant. Le vent nous abandonnera après l'ile Riou, que nous passerons, coté terre entre les iles.

Le reste de la route se fera au moteur jusqu'aux Stes Maries ou nous arriverons après 11 heures de navigation une de moins qu'à l'aller. L'arrivée sur les Saintes est fabuleuse, la mer ressemble à un lac sans vent, quelques bancs de brume survolent l'eau c'est magique. Gwendal est amarré à sa place à 22h30. Demain il nous restera à désarmer le bateau.

Jeannine à la barre et Claude à la cambuse !

Jeannine à la barre et Claude à la cambuse !

Gwendal au mouillage de Port Miou

Gwendal au mouillage de Port Miou

Gwendal au ponton de la calanque de Port Miou

Gwendal au ponton de la calanque de Port Miou

Gwendal au deuxième ponton après avoir laissé la place du premier à un catamaran ! on a rien perdu au change

Gwendal au deuxième ponton après avoir laissé la place du premier à un catamaran ! on a rien perdu au change

Sur la route du retour, il y a pire dans la vie !

Sur la route du retour, il y a pire dans la vie !

Passage de l'ile Riou par l'intérieur

Passage de l'ile Riou par l'intérieur

Sur la route du retour un ferry qui arrive a Marseille

Sur la route du retour un ferry qui arrive a Marseille

La nuit prendra vite le relais il est 18h20 !

La nuit prendra vite le relais il est 18h20 !

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Carénage 2016, épisode 1/3

2 Mai 2016 , Rédigé par Claude Publié dans #La préparation du bateau

Carénage 2016, épisode 1/3

Le port des Saintes Maries de la Mer ayant fait l'acquisition d'un nouveau travelift, nous nous devions de l'essayer !

Blague à part, nous n'avons pas sorti de l'eau notre bateau depuis deux saisons pour cause de défaillance de la grue du port. Les nouvelles installations sont en fonction et rendez-vous est pris pour sortir Gwendal ce samedi 30 avril.

A bord, il y a Jeannine et son fils Jonathan, mon fils Sébastien et moi. Nous larguons les amarres à 8h30, nous devons nous présenter à la darse en marche arrière, la nouvelle grue ne peut pas prendre les grands voiliers par l'avant à cause de leur étai, c'est tout simplement incroyable !

Gwendal est capricieux pour se mettre en marche arrière, la troisième manœuvre est la bonne, nous nous dirigeons vers la darse tranquillement.

La grue se met à poste pour nous sortir, un premier essai, le pataras touche la poutre de la grue ! on redescend le bateau, on l'avance au maximum, deuxième essai, encore ce foutu pataras qui touche ou plutôt cette grue qui s'avère ne pas être adaptée pour les voiliers, un comble tout de même !

Les agents du port m'annoncent qu'ils ne vont pas pouvoir sortir de l'eau le bateau, Gwendal a des bastaques, je prends la décision de démonter le pataras. Le troisième essai est le bon, Gwendal se soulève, c'est très impressionnant de le voir en l'air. Une demi-heure plus tard le bateau est calé sur son ber.

Nous mettrons près de trois heures à passer le nettoyeur haute pression pour nettoyer la coque.

Gwendal est propre, nous allons pouvoir poursuivre les travaux programmés pour cette sortie à terre, à suivre.....

La grue vient prendre Gwendal

La grue vient prendre Gwendal

 La première et la deuxième levée ne permettent pas de sortir le bateau !

La première et la deuxième levée ne permettent pas de sortir le bateau !

Le pataras est démonté pour pouvoir lever plus haut

Le pataras est démonté pour pouvoir lever plus haut

La troisième levée sera la bonne

La troisième levée sera la bonne

 Gwendal est sorti de la darse !

Gwendal est sorti de la darse !

Nettoyage du bas de quille avant la pose

Nettoyage du bas de quille avant la pose

Gwendal est calé sur son ber, le nettoyage va pouvoir commencer !

Gwendal est calé sur son ber, le nettoyage va pouvoir commencer !

Jonathan et Sébastien à l'action

Jonathan et Sébastien à l'action

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Le 14 juillet aux Saintes

18 Juillet 2016 , Rédigé par Claude

Le 14 juillet aux Saintes

Jeannine et moi faisons le pont du 14 juillet. Malgré une météo annonçant un fort coup de vent, nous décidons de rejoindre les Saintes Maries de la Mer pour passer 4 jours à bord de Gwendal.

Ce sera l'occasion de voir les travaux réalisés pour le changement du gréement dormant, l'installation de la trinquette sur enrouleur et de découvrir la nouvelle girouette à ultrason.

Nous arrivons vers midi au port, il fait presque froid avec ce vent de nord-nord-ouest !

Notre voisin de ponton nous aide à embarquer nos sacs car le bateau est nez au ponton et c'est moins pratique pour l'embarquement.

Le vent souffle déjà avec des rafales à 18 nœuds, il est annoncé des rafales à 9 beaufort en soirée. Dimanche le vent devrait se calmer très nettement, on en profitera pour tourner le bateau.

Nous avons aussi ramener nos housses de winch, Jeannine, la couturière s'empresse de faire les essais, c'est parfait les housses sont ajustées et le système de serrage fonctionne à merveille. Nos winchs seront protégés du sable et du sel.

Coté gréement tout a été réalisé haubans, bas-haubans, galhaubans, pataras, bas-étais, étais et ridoirs ont été changés. La trinquette à enrouleur est aussi en place, en tête de mât comme prévu pour abandonner l'utilisation des bastaques. Il me tarde de recevoir la voile pour faire des essais.

La nouvelle girouette à ultrason CV7 est aussi à son poste en tête de mât et fonctionne parfaitement bien. J'ai fait installer une girouette mécanique pour avoir une indication de l'orientation du vent.

Jeudi soir la municipalité a fait tirer un feu d'artifice, j'ai pu le voir du bateau c'était plutôt sympa.

Vendredi le vent est au rendez-vous et monte en puissance jusqu'à 40 nœuds dans les rafales, il fait grand beau mais un peu froid avec ce vent du nord.

j'avais décidé de revernir ma table à carte c'est l'occasion rêvé puisque nous sommes bloqué au port !

Un bon grattage à la lame de cutter suivi d'un ponçage et voilà la table prête à recevoir deux couche de vernis marin. Il faut six heures de séchage entre les couches, j'en profite pour vernir les supports que j'ai réalisé pour les pots d'épices.

En fin de matinée, le tuyau d'eau est de sortie pour un nettoyage complet du pont. Le port des Saintes Maries est un petit port charmant mais que de sable au moindre vent et quand c'est le vent d' Est qui s'y met alors nous avons tout le sel de la méditerranée ! sable et sel qui ont finis par rendre HS la girouette Raymarine.

Samedi le vent n'a pas faiblit, on a encore des rafales à 25 nœuds dans le port.

Vu les arrivées rock'n'roll des bateaux auxquelles j'ai assisté, on tournera le bateau dimanche, pas besoin d'aller se mettre en vrac avec le vent de travers que nous avons pour sortir de notre place.

A part ce vent il fait beau alors,bain de pieds pour Jeannine et promenade en ville, une après-midi tout en douceur.

Dimanche, il n'y a plus de vent ou presque, la météo l'avait annoncée. Nous avons démonté les marches du tableau arrière pour les modifier et avons fait le plein d'eau avant de reprendre la route.

les housses de winch en place

les housses de winch en place

les ridoirs neufs pour les nouveaux haubans, bas-haubans et galhaubans

les ridoirs neufs pour les nouveaux haubans, bas-haubans et galhaubans

la trinquette sur enrouleur

la trinquette sur enrouleur

le ponçage de la table à carte

le ponçage de la table à carte

un belle table à carte

un belle table à carte

la girouette anémomètre à ultrason CV7

la girouette anémomètre à ultrason CV7

le feu d'un entrepôt à Arles provoque un panache de fumée

le feu d'un entrepôt à Arles provoque un panache de fumée

timide baignade de Jeannine, l'eau est froide !

timide baignade de Jeannine, l'eau est froide !

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Concours de pêche aux thons

22 Août 2016 , Rédigé par Claude

Concours de pêche aux thons

Jeannine a marié son fils en Ardèche pendant que je participais, le même jour au mariage de mon neveu en Bretagne !

Ce week-end, était donc l'occasion de nous retrouver au bateau après deux semaines de séparation.

Nous avons rejoint Gwendal en fin de matinée, il est toujours proue au ponton depuis les travaux sur le gréement.

C'est pour moi l'occasion de voir la réalisation des travaux et la nouvelle trinquette sur enrouleur.

J'ai acheté en Bretagne les écoutes pour cette voile, une fois coupées à la bonne longueur avec de belles épissures les voilà à poste pour pouvoir dérouler la voile. Elle est superbe, bien taillée, 26 m2.

Le point de tire, des écoutes, n'est pas bon, le gréeur me les a posé sur les cadènes de bas-hauban. Le passage sur l'avant avec la ligne de vie est barré! Il faudra revoir cela avec sans doute la pose d'autres cadènes sur le pont.

On en a profité pour dérouler aussi le génois pour le ré-enrouler correctement.

Nous avons reposé les marches sur le tableau arrière, je les ai fait modifiées pour qu'elles soient plus à l'horizontale.

Samedi matin, nous avons largué les amarres pour remettre l'arrière de bateau au ponton qui permet un accès plus facile. Après un demi tour dans le port nous sortons en mer au moteur, il n'y a pas de vent. Quelques manœuvres en marche arrière pour reprendre la main avec ce Gwendal capricieux et nous voilà en route vers notre place.

La nouvelle voile augmente le fardage, il nous faut plus de vitesse pour ne pas se laisser déporter en marche arrière. Nous voilà entre les Ducs d'Albes, il nous reste à poser les amarres.

Ce samedi il fait chaud, très chaud, j'installerais tout de même le nouveau haut-parleur pour l'extérieur, Jeannine me donnera un sacré coup de main pour passer le câble depuis la VHF jusqu'à la barre à roue. Après quoi nous avons posé les supports à épices.

Ce week-end, c'est concours de pêche aux thons, les bateaux ramèneront 6 beaux poissons qui seront mangés pour la fête du Thon Club des Saintes le dimanche soir. Une pêche très réglementée chaque poisson sorti étant bagué !

réalisation des épisures sur les écoutes de la trinquette

réalisation des épisures sur les écoutes de la trinquette

et voilà le travail !

et voilà le travail !

le nouveau HP

le nouveau HP

le vieil HP après démontage !

le vieil HP après démontage !

incroyable, pas besoin de repercer, même pas les trous de fixation, les mêmes standards !!

incroyable, pas besoin de repercer, même pas les trous de fixation, les mêmes standards !!

les étagères à épices, au total une capacité de 16 boites, ça va donner !

les étagères à épices, au total une capacité de 16 boites, ça va donner !

six beaux thons pêchés en baie de Beauduc

six beaux thons pêchés en baie de Beauduc

Jeannine s'est ouvert le doigt !!

Jeannine s'est ouvert le doigt !!

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Le retour de Gwendal à l'eau

3 Juillet 2018 , Rédigé par Jeannine et Claude Publié dans #La préparation du bateau

 

Ce 28 juin, Jeannine et moi faisons route vers les Saintes Maries de la mer, nous devons remettre notre bateau à l'eau le lendemain matin.

Il fait grand beau sur la Camargue, je dois reposer quelques bandes d'autocollant pour le liseret, reprendre quelques touches de peinture et graisser les vannes des passes-coque.

Le chantier AM Composite a fait du bon travail, les deux rails de fargues et le liston ont été posés. La jupe est magnifique en extérieur par contre elle n'est pas finie en intérieur ! Le patron du chantier devra revenir finir ces travaux sur l'eau.

Vendredi matin, la nièce de Jeannine, Manon et Loïc son copain nous rejoignent avec Eros, leur chien.

Comme convenu,  à 10h30, le travelift soulève Gwendal, direction la darse pour retrouver l'eau.

L'équipe du port nous laisse le temps de vérifier si il n'y a pas d'entrée d'eau, de remonter le pataras et de mettre en marche le moteur avant de nous libérer complètement.

Gwendal glisse merveilleusement bien, comme tous les bateaux, bien sûr, après un carénage. Nous sortons du port pour une petite heure de navigation au moteur. C'est la première fois que nos invités sortent en bateau. Ils vont pouvoir barrer Gwendal en toute sécurité sur cette mer méditerranée qui est presque un lac ce matin !

Nous allons passer un week-end tranquille à quai. C'est la fête du port avec plusieurs animations comme tous les ans. Le dimanche est dédié aux sauveteurs en mer avec la bénédiction des bateaux et la gerbe de fleurs pour les disparus en mer.

A l'occasion de cette fête, nous avons pavoisé Gwendal, le grand pavois, le pavillon français et le Gwenn ha du.

Le jour se termine avec un de ces secrets que seul le ciel et le soleil peuvent nous offrir !

 

les dernières retouches ! avant le retour à l'eau
les dernières retouches ! avant le retour à l'eau
les dernières retouches ! avant le retour à l'eau
les dernières retouches ! avant le retour à l'eau

les dernières retouches ! avant le retour à l'eau

la jupe, extérieur superbe, intérieur à finir !
la jupe, extérieur superbe, intérieur à finir !
la jupe, extérieur superbe, intérieur à finir !

la jupe, extérieur superbe, intérieur à finir !

les nouveaux fargues et le liston
les nouveaux fargues et le liston
les nouveaux fargues et le liston

les nouveaux fargues et le liston

petite sortie au moteur ! Manon et Loïc à la barre
petite sortie au moteur ! Manon et Loïc à la barre
petite sortie au moteur ! Manon et Loïc à la barre
petite sortie au moteur ! Manon et Loïc à la barre

petite sortie au moteur ! Manon et Loïc à la barre

bénédiction et pavoisement !
bénédiction et pavoisement !
bénédiction et pavoisement !

bénédiction et pavoisement !

Gwendal va quitter son ber !

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Grand beau aux Saintes Maries

10 Décembre 2016 , Rédigé par Claude Publié dans #La préparation du bateau

Vendredi soir, nous décidons que nous irons au bateau samedi et dimanche pour essayer de réaliser la maquette du portique.

Cela sera pratiquement un aller-retour mais quand on aime on ne compte pas !

Samedi matin la voiture est chargée et nous prenons la route à 8h15. Il fait frisquet en Savoie, - 6°

L'alerte pollution est en place avec son obligation de réduction de vitesse.

Nous arrivons aux Saintes sous un grand soleil et 16°, oui vous avez bien lu + 16°.

Après un rapide repas, nous nous attelons à la réalisation du portique avec des tubes en PVC. François nous à préparé les plans.

 

J'avais commencé le montage en Savoie, nous avons ajusté les dimensions au pied du bateau.

 Le montage sur le bateau est un peu spartiate mais nous y arrivons. Le résultat est plutôt satisfaisant. Cela nous donne une très bonne idée de ce que sera l'installation définitive comme vous pourrez le voir sur les photos.

On va maintenant pouvoir affiner le projet avec François pour positionner les différents équipements de ce portique.

Dans l'après-midi le patron du chantier pour le propulseur nous rejoint pour faire un point. Il y a un problème avec l'installation du joystick. On va devoir modifier la colonne inox à la barre pour intégrer un logement pour ce joystick.

Un artisan local rencontré un peu par hasard va pouvoir me faire ce travail. Elle est pas belle la vie !

On va aussi devoir changer le répartiteur de charge, il manque une sortie sur l'actuel.

Le propulseur est posé, les déflecteurs d'eau aussi et l'anti-fouling est même mis dans le tube et sur les pâles d'hélice.

Le pic avant à été cloisonné pour protéger le propulseur et la batterie. La jointure tube / coque à été consolidée avec de la résine et du tissu. L'odeur de résine est prenante dans tout le bateau. Il fait beau, nous en profitons pour tout ouvrir.

Je profite de ce passage au bateau pour reprendre les dimensions du plateau de la jupe pour pouvoir le refaire tranquillement en Savoie, de prendre les mesures des nouveaux winchs pour leur faire une protection.

Je change le tuyau d'arrivée d'eau du wc arrière qui est trop court et ne permet pas une boucle siphon suffisante. Nous avions pu vérifier, lors de la venue de mon ami Alain, qu'en cas de non-fermeture de la pompe mécanique le wc se remplissait tout seul et débordait. Je vous laisse deviner ce qu'aurait pu être la suite avec un tel oubli.......

préparation dans la salle à manger puis au pied du bateaupréparation dans la salle à manger puis au pied du bateaupréparation dans la salle à manger puis au pied du bateau

préparation dans la salle à manger puis au pied du bateau

ajustement et montage avec des tubes en PVC et du scotchajustement et montage avec des tubes en PVC et du scotchajustement et montage avec des tubes en PVC et du scotch

ajustement et montage avec des tubes en PVC et du scotch

le portique s'intègre bien à la ligne du bateaule portique s'intègre bien à la ligne du bateaule portique s'intègre bien à la ligne du bateau

le portique s'intègre bien à la ligne du bateau

le propulseur Side-power est en placele propulseur Side-power est en placele propulseur Side-power est en place

le propulseur Side-power est en place

dans le pic avant, la batterie, le propulseur et le coffragedans le pic avant, la batterie, le propulseur et le coffragedans le pic avant, la batterie, le propulseur et le coffrage

dans le pic avant, la batterie, le propulseur et le coffrage

la prochaine fois on le pose sur le toit !

la prochaine fois on le pose sur le toit !

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Le portique de Gwendal

4 Juillet 2017 , Rédigé par Claude Publié dans #La préparation du bateau

Le portique c'est le dernier des  gros équipements qu'il nous reste à faire sur le bateau.

Mon fils François m'a fait les plans, donc tout cela devrait être assez simple.

Je me suis mis en quête pour trouver un artisan qui pourrait me le réaliser, vous allez me dire que sur ce sujet il n'y a rien de plus simple.

Détrompez-vous, sauf si vous acceptez de payer le prix fort ! C'est vrai que le nautisme est un domaine ou tout est anormalement cher mais là on est au-dessus de ce que j'avais imaginé.

Deux entreprises contactées m'annoncent sans avoir vu les plans qu'il faut compter au moins 5000 euros et pour le prix final il sera affiné avec tous les appendices demandés. Les bras m'en tombent.

Je me suis renseigné sur internet sur le coût des tubes en inox 316, je peux vous assurer que cela fait un prix de main-d'œuvre très élevé.

J'ai confié mes plans à un artisan métallier de Savoie qui doit me donner un devis prochainement.

Ce jeudi soir je me rend chez mon fils Sébastien qui habite à La Garde dans le Var. Vendredi matin j'ai rendez-vous à La Crau, une commune voisine,  pour rencontrer un artisan spécialiste de l'inox.

La rencontre avec cet artisan permet des échanges sur la conception et les plans que j'ai fournis. Je vais faire des photos supplémentaires pour  vérifier les fixations du portique. 

Après ce rendez-vous, je file aux Saintes Maries de la Mer, vous ne serez pas étonné si je vous dis que je veux faire quelques bricolages pour améliorer la vie à bord et en plus c'est la fête du port, une occasion de mettre peut-être le grand-pavois !

Il fait beau et chaud aux Saintes Maries.

Je reçois un message de Jeannine qui m'annonce qu'elle va devoir travailler ce samedi, elle ne viendra pas au bateau ce week-end !

Ce sera donc un week-end seul à bord, au programme quelques petits bricolages et ensuite farniente.

J'installe mes bacs à couverts comme le souhaitait Jeannine, il faudra rajouter des cloisons pour deux bacs, ceux des cuillères en bois et des grands couteaux.

Je remet en place le feu à retournement que j'avais du réviser, avec changement de l'ampoule et nettoyage des contacts.

La météo change durant l'après-midi, le vent se lève et bascule au nord-ouest. La température chute ! C'est incroyable ce changement. Les BMS annoncent un avis de grand frais à coup de vent. L'anémomètre du bord indique 22 nœuds au port.

Samedi matin, grand beau soleil et ciel bleu mais le vent ne s'est pas calmé et ce secteur nord-ouest amène ce froid désagréable.

La régate des Saintes Maries est annulée. Je me suis inscrit au repas organisé par l'équipe du port. Finalement étant seul et ne connaissant personne, je change de programme et je file au restaurant. En rentrant, j'arrive à temps pour voir le feu d'artifice.

Dimanche matin, la météo annonce un coup de vent, c'est le mistral qui se met en place. Le vent souffle à 34 nœuds, le soleil brille et il ne fait pas froid. Le concours de pêche en mer est aussi annulé !

Autour de la capitainerie plusieurs animations s'organisent avec un club de Bikers, des voitures américaines, des pin-up habillées en tenues de marine, des danseuses de flamenco.

Les bénévoles de la SNSM font des démonstrations de feux à mains et même une mise à l'eau d'une survie.

Nous avons le droit à une démonstration de Flyboard, c'est incroyable comme sport et nous avions en plus la chance d'avoir la championne du monde de la discipline.

A midi, la vedette de la SNSM quitte le port, avec à son bord le prêtre de la commune, pour la bénédiction des bateaux et le dépôt des fleurs en mer pour la mémoire des disparus.

Moment superbe en fin d'après-midi, la vedette de la SNSM propose un tour en mer, j'embarque volontiers, je retrouve à bord José l'ancien capitaine du port, il est le patron de cette vedette. Nous quittons le port et longeons la plage vers l'Est, le pilote accélère et on revient à pleine vitesse au port. Les deux moteurs Caterpillar de 450 chevaux donnent leur puissance, il faut se tenir. Un grand merci à tous ces bénévoles du secours en mer, ils ont besoin de nos dons pour continuer à remplir cette belle mission.

Ce fut une très belle journée d'animation malgré ce vent fort. Je rentre demain matin en Savoie.

Le vent est tombé ce soir, 8 nœuds après une journée en moyenne à 30 nœuds ! La fête est finie, la foule est partie, le calme est revenu, c'est reposant.

 

 

 

 

 

 

 

les nouveaux casiers à couvertsles nouveaux casiers à couvertsles nouveaux casiers à couverts

les nouveaux casiers à couverts

changement de poignée de panneau de pont et protection en ruban polymérisant
changement de poignée de panneau de pont et protection en ruban polymérisant

changement de poignée de panneau de pont et protection en ruban polymérisant

la fête à Port Gardian, Bandas, Pin-up, Flamenco ...
la fête à Port Gardian, Bandas, Pin-up, Flamenco ...
la fête à Port Gardian, Bandas, Pin-up, Flamenco ...

la fête à Port Gardian, Bandas, Pin-up, Flamenco ...

le flyboard, incroyable !
le flyboard, incroyable !
le flyboard, incroyable !

le flyboard, incroyable !

la vedette SNSM en route pour la bénédiction
la vedette SNSM en route pour la bénédiction

la vedette SNSM en route pour la bénédiction

sortie en mer avec la SNSM, très sympa, encore merci à tous ses bénévoles
sortie en mer avec la SNSM, très sympa, encore merci à tous ses bénévoles
sortie en mer avec la SNSM, très sympa, encore merci à tous ses bénévoles

sortie en mer avec la SNSM, très sympa, encore merci à tous ses bénévoles

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Travaux en Savoie

1 Novembre 2015 , Rédigé par Claude Publié dans #La préparation du bateau

En route vers la Savoie
En route vers la Savoie

Les cinq panneaux de pont ont été réexpédiés en Bretagne pour refaire les joints. La société bretonne, Atlantique hublots, devrait me réaliser ces travaux après le salon du " mille sabords " du Crouesty.

Malgré le renouvellement de leurs excuses, je leur ai demandé de récupérer au plus vite mes panneaux pour remettre le bateau en sécurité avant l'hiver.

L'entreprise Sika ne s'est pas vantée du raté industriel de son produit, faudrait-il croire que tricher devient un mode de fonctionnement des entreprises. On pourrait s'attendre à mieux de tous ces dirigeants.

En attendant le retour des panneaux, nous avons décidé de refaire le teck du panneau de fond de cockpit et de refaire une nouvelle série de planchers du bateau. Tous ces éléments ont été remontés en Savoie.

Après le ponçage des planchers, comme j'en parlais dans un article précédent, nous avons retracé l'imitation du joint sur le plancher. Nous avons utilisé un simple marqueur indélébile avant de passer le vernis. J'avais lu cette astuce sur un forum et j'avoue que le résultat est superbe.

Trois couches de vernis et l'on dirait des planchers tous neufs.

Coté panneau de fond de cockpit, j'ai décapé tout le vieux teck qui était malheureusement décollé par endroit. Après la reprise du gelcoat, la taille des nouvelles lattes est presque un jeu d'enfant sur un panneau tout droit.

Les lattes seront fixées avec de la colle bi-composant et maintenues par des vis posées dans des avants trous qui serons rebouchés par bouchons de teck.

Avant le collage les lattes sont passées à l'acétone pour repousser l'huile naturelle du bois et améliorer le collage.

Je n'ai pas pu coller les lattes, le week-end du 17 octobre comme prévu, pour cause d'un pot de colle défaillant. L'entreprise, Directeck, contactée le dimanche 18 ! oui vous avez bien lu, le dimanche, m'a confirmé qu'un nouveau colis me serait expédié dès lundi.

Le nouveau pot de colle est arrivé comme convenu, le collage ne pose aucun problème surtout en le complétant d'un vissage.

Le plus long reste la mise en place du joint, malgré la qualité du pistolet utilisé cela reste fastidieux. J'ai rêvé pendant tout ce travail d'avoir un pistolet électrique, surtout en imaginant les longueur a réaliser sur le pont !

L'embase du pied de table remis en place, il me reste à étendre une couche d'huile de teck.

Ce panneau à retrouvé une seconde jeunesse.

La loi Macron jusqu'à Ste Hélène, c'est dimanche et Jeannine ponce !

La loi Macron jusqu'à Ste Hélène, c'est dimanche et Jeannine ponce !

Après le ponçage, le vernissage

Après le ponçage, le vernissage

Superbe cette rénovation des panneaux

Superbe cette rénovation des panneaux

Le collage des lattes sur le panneau du cockpit

Le collage des lattes sur le panneau du cockpit

La pose des joints

La pose des joints

La pose des bouchons de teck avant ponçage

La pose des bouchons de teck avant ponçage

Une nouvelle jeunesse pour ce panneau

Une nouvelle jeunesse pour ce panneau

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Mauvaise météo

26 Juillet 2015 , Rédigé par Claude

Jonathan assure sa maman
Jonathan assure sa maman

Ce troisième week-end de juillet nous sommes aux Saintes Maries, Sandrine et Erwan, ma nièce et son fils, doivent nous rejoindre le vendredi vers midi et le soir ce sont Jonathan et Valérie, le fils de Jeannine et sa copine qui viennent également passer un moment au bateau.

Vendredi matin je finalise l'installation des tables du cockpit.

Erwan me donnera un coup de main pour les ajustements, ensuite je profiterais de sa présence pour changer l'écoute de grand voile, le diamètre 14 coinçait de trop dans les bloqueurs c'est donc du 12 qui prend la relève.

Samedi nous avions prévu d'appareiller, direction vers Sète, la météo annonce une dégradation avec diffusion de BMS pour avis de grand frais de secteur ouest, donc du vent dans le nez en perspective. Ce samedi matin le vent souffle avec des rafales jusqu'à 25 nœuds. Les prévisions annoncent un renforcement du vent. je décide de rester sagement au port. Il n'y aura pas de renforcement de vent bien au contraire !

Pourtant toute la journée les BMS sont diffusés, c'est la première fois que je vois un tel décalage entre les prévisions et la réalité observée.

La déception est encore plus grande, ma sagesse est incompréhensible !

Le bain de mer pris dans l'après-midi ne comblera pas complètement la frustration de tous, seul une glace à l' Abrivado viendra adoucir cette fin de journée.

Dimanche la météo annonce toujours un avis de grand frais, le matin le vent est à peine plus soutenu que la veille, c'est à dire presque rien !

Nous en profiterons pour faire monter Jeannine en haut du mât pour refixer l'antenne VHF

Cela se fera sans succès, d'après Jeannine c'est le pas de vis de l'antenne qui est foutu.

je contacterai l'électronicien pour qu'il me change l'antenne ! ou qu'il trouve une astuce pour la fixer

Cette journée ressemble à la veille, malgré les alertes, pas de coup de vent.

La frustration est à son maximum, heureusement que le vin d'Alsace pour l'apéro adoucit les pensées.

Dimanche soir nous dînerons au restaurant, c'est une grande première nous ne rentrons que lundi matin, je dépose Jeannine à son travail à Montélimar pour 9h00 et ensuite je rejoins la Savoie et mon travail pour 14h00.

Sandrine et Jeannine en pleine activité

Sandrine et Jeannine en pleine activité

Jeannine, Valérie, Jonathan et Erwan après le repas

Jeannine, Valérie, Jonathan et Erwan après le repas

Jeannine sur le deuxième étage des barres de flèches

Jeannine sur le deuxième étage des barres de flèches

Jeannine cette fois tout en haut pour refixer l'antenne

Jeannine cette fois tout en haut pour refixer l'antenne

Jonathan était au pied du mât avec la balancine et moi au cockpit avec la drisse de grand voile

Jonathan était au pied du mât avec la balancine et moi au cockpit avec la drisse de grand voile

La mise à l'eau du trimaran d'une famille de hollandais

La mise à l'eau du trimaran d'une famille de hollandais

Le premier floteur est déployé, cela semble être un vrai jeu d'enfant

Le premier floteur est déployé, cela semble être un vrai jeu d'enfant

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Les barreurs

25 Mai 2018 , Rédigé par Claude Publié dans #navigation

 

 

 

 

 

Un petit retour sur notre semaine familiale, pleins de souvenirs dans la tête et quelques images pour se rappeler de ces bons moments.

A part le jeudi, la semaine fut favorable pour permettre à chacun de prendre la barre du bateau.

Concentration, plaisir, fierté se lisent sur les visages de mes enfants.

 

Sébastien, l'ainé de mes enfants
Sébastien, l'ainé de mes enfants

Sébastien, l'ainé de mes enfants

Julien, le second de mes garçons
Julien, le second de mes garçons

Julien, le second de mes garçons

Maïlis, ma fille préférée !
Maïlis, ma fille préférée !

Maïlis, ma fille préférée !

François, le petit dernier, le seul des quatre à bien connaitre la voile
François, le petit dernier, le seul des quatre à bien connaitre la voile

François, le petit dernier, le seul des quatre à bien connaitre la voile

Jeannine, La capitaine en second
Jeannine, La capitaine en second

Jeannine, La capitaine en second

Claude, le capitaine
Claude, le capitaine

Claude, le capitaine

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Week-end à Toulon

13 Septembre 2016 , Rédigé par Claude

Week-end à Toulon

Nous avons passé un très agréable week-end chez mon fils Sébastien. Une occasion de découvrir l'appartement qu'il vient de s'acheter sur la commune de La Garde.

Il est superbement installé dans une petite résidence. Son T3 est doté d'un balcon à en faire pâlir d'envie plus d'un !

En marge des régates de l'America's Cup World Series, Sébastien nous a fait découvrir Toulon vu d'en haut du mont Faron.

Nous avons aussi pu voir de magnifiques voiliers dont le sloop de 147,26 pieds " Imagine " Un voilier néo-zélandais armé pour l'occasion par le Team New Zealand. Je vais trouver, après cela, Gwendal tout petit avec ses 47 pieds !

Toulon vu du panoramique au mont Faron
Toulon vu du panoramique au mont Faron
Toulon vu du panoramique au mont Faron
Toulon vu du panoramique au mont Faron
Toulon vu du panoramique au mont Faron

Toulon vu du panoramique au mont Faron

retour sur l'eau en marge des régates
retour sur l'eau en marge des régates
retour sur l'eau en marge des régates
retour sur l'eau en marge des régates
retour sur l'eau en marge des régates
retour sur l'eau en marge des régates
retour sur l'eau en marge des régates
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le voilier "imagine"
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Gwendal en balade

8 Juin 2019 , Rédigé par Jeannine et Claude Publié dans #navigation

Loïc dans le cockpit !

Cette première semaine de juin nous avons programmé une balade vers les calanques de Marseille. La météo s'annonce clémente, pas beaucoup de vent et canicule annoncée.

Mon ami Alain va se joindre à nous ainsi que Manon, la nièce de Jeannine et son copain Loic.

Alain nous rejoint dès le jeudi soir, Manon et Loïc le dimanche matin.

Pas question de laisser Gwendal à sa place en les attendant, vendredi matin nous larguons les amarres pour une petite virée en baie de Beauduc. Alain, avec ses difficultés de motricité, reste à la barre, Jeannine et moi aux manœuvres de pont. Gwendal glisse merveilleusement bien avec un vent de 10 nœuds sous grand voile et génois nous parcourons toute la baie, du port à la bouée de Beauduc puis de l'espace de préservation pélagique au port. Nous passons une très belle journée en mer sous un magnifique soleil.

Samedi matin le vent est très faible, 3 nœuds seulement ! on décide de sortir quand même. On fait route au moteur plein sud, la mer est presque lisse, on sort la ligne de traine.

Après une heure de route et aucun touche, le vent se lève, 8 puis 13 nœuds, la ligne de pêche est rentrée, la grand voile et le génois remplacent le doux ronron du moteur.

Nous filons à 6,5 nœuds vers la cardinal ouest de Beauduc et revenons vers le port en passant à nouveau près de l'espace pélagique. Cette baie des Saintes Maries est un beau terrain de jeu.

Dimanche matin, Manon et Loïc nous rejoignent comme convenu. Après un rapide déjeuner, nous appareillons pour une petite sortie dans la baie, une occasion pour nos invités de découvrir le bateau sous voile. Un long bord de près nous mène vers un site de mouillage près de la pointe de Beauduc.

Loïc est pris par le mal de mer,il donnera à la mer tout son déjeuner !

Le vent a très nettement forci, nous avons des pointes de vent à 21 nœuds. Nous virons pour remonter vers la bouée de Beauduc et en profitons pour changer de voile d'avant en déroulant la trinquette.

Nous revenons vers le port sous grand voile et génois, Gwendal glisse à 7.5 nœuds. Loïc est dans sa bannette. C'est, malgré tout, encore une très belle sortie à la voile.

Lundi matin c'est le départ vers les iles du Frioul, 50 miles à parcourir. Le vent de 15 nœuds est à l'Est mais il devrait basculer au sud ce qui nous permettrait de rejoindre les iles sur un seul bord après la bascule.

Nous partons sur un grand bord de 6 miles au sud pour pouvoir déborder la pointe de Beauduc et filer vers la baie de Marseille.

Loïc nous abandonne rapidement pour rejoindre sa bannette, on ne le reverra quand arrivant au Frioul !

Après notre virement, le vent bascule tranquillement au sud ce qui nous permet de filer sur le même bord jusqu'à notre point d'arrivé.

Sur ce long bord nous devons couper le rail d'entrée de Fos sur Mer. Les cargos y sont prioritaires. Nous en croiserons deux qui sortent, ils passerons juste devant nous, puis un qui rentre et nous devons modifier notre route. Le cargo s'écartera aussi, légèrement, de la sienne. C'est passé, mais cela reste tout de même stressant !

Nous arrivons aux iles du Frioul par le Sud, deux agents du port nous attendent pour prendre les amarres, je les ai prévenu que nous avions une personne handicapée à bord et que nous voulions une place le long d'un quai, un grand merci pour ce bel accueil.

Nous aurons mis 9 heures pour faire ce trajet de 56 miles réel avec une moyenne de 6 nœuds.

Mardi matin c'est repos pour permettre à Loïc de se requinquer ! Nous allons tous nous balader sur l'ile. De retour au bateau, avec Alain, nous proposons la suite de notre périple. Les prévisions météo ont complètement changées, mercredi c'est de l'Est, le jeudi de l'Ouest, le vendredi à nouveau de l'Est et ensuite retour à l'Ouest !!

On décide de rester mardi en rade de Marseille, de filer à La Ciotat jeudi et de revenir vendredi au Frioul puis retour aux Saintes samedi.

Mardi après-midi nous faisons une belle sortie nous filons vers l'ile Planier puis nous contournons le Frioul par l'Ouest avant de revenir au port. Loïc rejoindra, encore une fois, rapidement sa bannette !

Mercredi matin la météo annonce une dégradation de la situation avec du vent fort. Nous décidons de rentrer sur les Saintes. Nous appareillons à 10 heures, nous passons par le Nord de l'ile. Nous croisons 5 bateaux de le gendarmerie maritime. Nous apprendrons le lendemain qu'il y avait une régate internationale, sorte de répétition pour les JO de 2024. La gendarmerie était là pour assurer le service d'ordre.

Nous faisons un très grand bord jusqu'au Saintes Maries, au départ avec toute la voilure, grand voile et génois puis sous trinquette et un ris. Le vent est fort, 25 nœuds établi avec des rafales soutenues à 33 nœuds. La mer et la houle sont aussi fortes avec des creux de 2 à 2.5 mètres? Nous filons au portant entre 8 et 9 nœuds, nous ferons même plusieurs pointes à 10,5 nœuds.

Loïc est dans sa bannette quasiment depuis le départ puis vient le tour de Manon qui donnera son petit-déjeuner à la mer, dur dur pour eux !

Le vent qui devait mollir en deuxième partie d'après-midi ne mollit pas nous rentrons au port des Saintes avec 23 nœuds de vent, la rentrée entre les Ducs d'Albes est royale par contre l'amarrage est rock'N roll, nous cassons le feu bâbord. Gwendal est amarré, nous aurons mis 6 heures pour rentrer du Frioul avec une moyenne de près de 9 nœuds de vitesse.

Jeudi matin, Manon et Loïc décident de jeter sac à terre et de rentrer vers leur belle Alsace. Au vue des prévisions de la météo, Alain décide aussi de rentrer plutôt en Savoie. Nous, nous resterons à bord jusqu'à lundi pour profiter de notre superbe et vaillant voilier.

 

 

 

Jeannine et Alain en standby, elle est pas belle la vie !
Jeannine et Alain en standby, elle est pas belle la vie !
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Jeannine et Alain au poste de barre
Jeannine et Alain au poste de barre

Jeannine et Alain au poste de barre

en route vers les iles du Frioul, passage du rail de Fos
en route vers les iles du Frioul, passage du rail de Fos
en route vers les iles du Frioul, passage du rail de Fos

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Gwendal aux iles du frioul
Gwendal aux iles du frioul
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Gwendal aux iles du frioul

retour vers les Saintes Maries
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